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Lydia - Abidjan, Côte d'Ivoire

  • Photo du rédacteur: Admin
    Admin
  • 1 oct. 2018
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 18 oct. 2018


Je m’appelle Lydia, j’ai 23 ans et je suis en ESC Master 2 chez Kedge Business School.


Où es-tu partie et combien de temps ? Pourquoi avoir choisi cette destination ?

Je suis partie à Abidjan, Côte d’Ivoire pendant 4 mois. J’ai choisi cette destination car c’est l’une de mes destinations préférées pour y avoir vécu une dizaine d’années.


Pourquoi es-tu partie ?

Je suis partie parce qu’au cours de mon année de "Year Away" (comme une année de césure mais avec des cours et des examens rattachés à l'école à distance), je voulais effectuer un stage à l’étranger afin de bénéficier de davantage d’expérience.


Comment as-tu trouvé cette opportunité ?

J’ai trouvé ce stage grâce à des connaissances.


Peux-tu résumer rapidement en quoi consistait ton voyage ?

C’était un stage en comptabilité donc mes missions consistaient à tenir la comptabilité de nos clients d’une façon générale, à faire des rapprochements bancaires, analyser le bilan des entreprises et le grand livre des comptes d’une entreprise.


As-tu rencontré des difficultés lors de l’organisation et au cours de ton séjour ? Et si oui lesquelles ?

J’ai rencontré une difficulté au cours de l’organisation de mon voyage concernant ma convention de stage. En effet, c’est l’entreprise qui devait rédiger la convention de stage mais ils ont mis trop de temps à la rédiger et à l’envoyer – sachant que moi-même je devais envoyer la convention à mon école au minimum 3 jours avant le début du stage. Donc j’ai dû commencer mon stage un jour après la date prévue.


De plus, bien que j’ai vécu à Abidjan, les mentalités et les façons de travailler sont radicalement différentes dans le sens où il existe entre les employés et leur supérieur hiérarchique une relation familiale. Il y a une frontière très fine entre la relation professionnelle et la relation amicale ou familiale. Cette différence peut être un réel choc pour une personne qui n’a jamais travaillé en Côte d’Ivoire ou dans un environnement similaire car ça peut être assimilé à un manque de respect ou à une intrusion dans la vie privée.


Etant une jeune femme, je me suis également très vite rendue compte qu’il était presque monnaie courante d’être appelée « chérie ». En Côte d’Ivoire c’est une façon de parler, une façon de dire « mademoiselle » mais n’y étant pas accoutumé je trouvais que c’était un manque de respect et les personnes trouvaient que moi, j’étais irrespectueuse de leur faire remarquer – sachant qu’ils n’avaient pas l’intention de me manquer de respect. Je suis donc rentrée en conflit avec certaines personnes.


Quels conseils pourrais-tu donner aux étudiants qui souhaitent partir mais qui rencontrent quelques peurs ?

Avoir peur de partir vers l’inconnu est tout à fait compréhensible mais si vous avez vraiment envie de partir pour avoir une expérience, il faut le faire. En effet, ce genre de voyage vous permet d’en savoir beaucoup sur la culture du pays dans lequel vous allez mais il vous permet surtout de vous connaitre davantage et de grandir.


Comment ça s’est passé aux niveaux : financier, santé, culturel, sécurité, style de vie ?

Etant donné que je vivais chez mes parents, mon stage sur le plan financier s’est bien passé.

Sur le style de vie, mon expérience s’est vraiment bien passé dans le sens où Abidjan est bordée par la mer et les plages de sable blanc donc il est très facile et toujours agréable de partir un weekend à la plage pour prendre un bon bol d’air.


Et si ton expérience était à refaire, sauterais-tu sur l’occasion ?

Si mon expérience était à refaire dans la même ville et le même pays, je ne sauterais absolument pas sur l’occasion. En effet, ce qui m’a le plus rebuté au cours de cette expérience est vraiment la trop grande proximité qui existait entre mes supérieurs et les employés que je trouvais un peu intrusive.


C’est dû à la culture du pays, que je comprends tout à fait, mais je ne pense pas que ce soit nécessaire d'être aussi proche (connaître le nom des enfants de mon supérieur, créer un groupe whatsapp, etc.) pour entretenir de bonnes relations professionnelles.

Cependant, si j'avais l'occasion de repartir pour une expérience internationale dans un autre pays, je partirais tout de suite !


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